Entre Paris et Pékin

Phénix Varbanov poursuit depuis une vingtaine d’années un travail qui prend en compte la peinture, le dessin, l’installation et la photographie. Curieux avant tout, il emprunte régulièrement des chemins de traverses qui le mènent hors de ses marques sur les territoires fragiles de l’expérimentation. Pur produit d’une culture cosmopolite et polymorphe, Phénix adopte ici ou là ce qui convient à ses réflexions : de la Chine, le goût du travail à l’encre sur papier et de certaines techniques comme le frottage de l’Occident, les influences de l’Arte Povera, de l’Art Conceptuel, mais aussi de la grande abstraction des années 50, le tout pimenté d’une bonne dose de rock. Urbain avant tout, il travaille en ville, jamais très loin de la trépidation des mégapoles. Paradoxe, ses œuvres semblent presque toujours vouloir ramener le spectateur au calme ou au vide « nourri » de la contemplation.

Françoise-Claire Prodhon
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